EGLISE ADVENTISTE DE SAINT-BRIEUC

CINEMA

Ci-dessous:

"War room" d'Alex  Kendrick

"Une histoire vraie" de David Linch

"Tu ne tueras point" de Mel Gibson

WAR ROOM Un film à voir absolument !

Le film War Room littéralement "chambre de combat", se distingue tout particulièrement au sein de la production cinématographique américaine. Il cherche à illustrer la puissance de la prière face aux problèmes les plus épineux de la vie quotidienne. La prière y est décrite comme une activité de combat spirituel, victorieuse contre le mal. Le réalisateur, Alex  Kendrick accompagné de son frère Stéphen, affirme avoir reçu de Dieu, le projet de son film dans la prière. Malgré une critique cinématographique plutôt défavorable à sa sortie, le film d'un budget de 3 millions de dollars a fini par exploser le box office pour rapporter à ce jour plus de 72 millions de dollars. 

A notre sens, c'est un des tous premiers films de cinéma à avoir su transmettre un message aussi clair et aussi biblique sur l'efficacité de la prière. Le réalisateur maîtrise parfaitement les  codes habituels de l'art cinématographique et les utilise de manière convaincante pour véhiculer un message d'une grande profondeur. Grâce à son humour et au jeu de ses acteurs, Alex Kendrick réussit à nous faire comprendre que la prière d'intercession doit tenir une place déterminante dans la vie du croyant.

On est surpris d'apprendre qu'une des brillantes héroïnes du film, Priscilla Shirer prédicatrice de l'Evangile dans la vie, n'avait encore jamais tenu de rôle au cinéma. Par le choix du casting, le film plaide aussi habilement pour une réconciliation sociétale. On parvient même à croire que le problème de la  discrimination raciale est désormais une question "has been" dans la société américaine.

C'est un film édifiant, tout public, à regarder en famille et dont le message principal mérite d'être mis en application. Bravo!

BANDE ANNONCE

En France.

Version française:
Disponible à la vente sur le site de la CLC: WAR ROOM (lien)

"UNE HISTOIRE VRAIE"

« Une histoire vraie » de DAVID LINCH et le digne prolongement d’éléphant man du même auteur, tous deux nous présentent des histoires inspirées de faits réels.

"Une histoire vraie" est une très belle leçon sur le sens de la vie. Les thèmes de la famille, la vieillesse, la nostalgie de la jeunesse, l'intérêt du conflit sont abordés avec finesse !

Un très bon film, un vrai bijou de délicatesse et d’humanité. Ici point d’effets spéciaux époustouflant, pas de rebondissements incroyables, pas de séquences d’actions échevelées, non vraiment rien de tout cela… ici il y a seulement l’histoire simple et vrai (« a straight story ») d’un homme âgé, Alvin Straight. Il a 73 ans, mal voyant, marchant avec des béquilles et sans permis de conduire. Il apprend l’accident cardiaque de son frère qu’il n’a pas vu depuis dix ans à la suite d’une dispute.

Il prend la route au volant d’une tondeuse et fait 600 kilomètres entre l'Iowa et le Wisconsin pour lui rendre visite et faire la paix. Il entame un road movie émouvant parsemé d’embûches et de rencontres. A chaque rencontre qu'il fait, c'est un enchantement.

Richard Farnsworth est bouleversant de justesse dans ce rôle, il incarne cet homme avec une retenue qui donne toute sa consistance au personnage. Plus que des grandes théories, un simple témoignage, un exemple vécu peut changer bien des choses, attendrir bien des cœurs.

Ce film est un hymne à la vie, à la famille, au pardon, à la fraternité, à l'entraide désintéressée. Chacun d'entre-nous aura, à un moment donné de sa vie à se poser des questions, à combattre son orgueil, à effacer ses rancunes.

Même si ce film ne parle pas de Dieu, on y voit un homme âgé qui décide de mettre sa vie en ordre, et qui va, par habilité et compassion aider ceux qui croiseront sa route à en faire autant. Un magnifique message d'évangile donc. On peut y percevoir un homme faire le bien poussé par la puissance de l’Esprit -Saint.

Mais ce film va plus loin. Il peut aussi interpeller des chrétiens pas encore suffisament touchés par la Grâce, et qui malgré tout gardent des rancunes et ne veulent même pas pardonner au sein de leur famille. Le film est volontairement lent mais pas ennuyeux ; il nous laisse le temps de réfléchir à nous même. Ce film est comme un cri : ne gachez pas 10 ou 20 ans de votre vie à vous obstiner dans une position ou l'amour parfait, l'amour divin n'a pas le dessus !

Mary Sweeney : « Quand nous avons commencé le tournage, nous roulions au rythme d’Alvin et nous avons réussi à vraiment voir des choses : nous nous sommes aperçus que nous avions presque tout raté en roulant vite. »

Bande annonce "Une histoire vraie"

"Tu ne tueras point"

"Tu ne tueras point" de Mel Gibson 2016.

L' histoire vraie de Desmond Doss.

Interdit aux moins de 12 ans

Tu ne tueras point rencontre un succès commercial, rapportant plus de 175 millions $ de recettes mondiales dont 67 millions rien qu'aux États-Unis. Il obtient également un succès en Chine, rapportant un score similaire au sol américain. En France, le succès est plus relatif avec près de 543 000 entrées. Aux Etats-Unis, le film reçoit des critiques plutôt positives. En France, les critiques sont également assez positives.

Quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté, Desmond, un jeune américain de confession protestante Adventisme du 7 ème jour, s’est retrouvé confronté à un dilemme : comme n’importe lequel de ses compatriotes, il voulait servir son pays, mais la violence était incompatible avec ses croyances et ses principes moraux. Il s’opposait ne serait-ce qu’à tenir une arme et refusait d’autant plus de tuer.

Il s’engagea tout de même dans l’infanterie comme infirmier. Son refus d’infléchir ses convictions lui valut d’être rudement mené par ses camarades et sa hiérarchie, mais c’est armé de sa seule foi qu’il est entré dans l’enfer de la guerre pour en devenir l’un des plus grands héros. Lors de la bataille d’Okinawa sur l’imprenable falaise de Maeda, il a réussi à sauver des dizaines de vies seul sous le feu de l’ennemi, ramenant en sureté, du champ de bataille, un à un les soldats blessés.

Voir ci-dessous le récit complet dont le film est inspiré et aussi l'avis de "Paris Match" (lien)

Bande annonce

Né à Lynchburg le 7 février 1919, Desmond est le fils de William Thomas Doss, charpentier, et de Bertha E. (Oliver) Doss.

Enrôlé volontaire en avril 1942, Desmond Doss, qui est adventiste du septième jour, refuse de tuer ou de porter une arme au combat en raison de ses convictions religieuses. Par conséquent, il est affecté à un poste d'infirmier sur le théâtre du Pacifique lors de la Seconde Guerre mondiale où il contribue à sauver la vie de 75 de ses camarades en les descendant un à un de la falaise d'Okinawa. Doss est blessé par l'ennemi trois fois au cours de la guerre, ce qui lui vaut trois Purple Heart. Peu de temps avant de quitter l’armée, on lui diagnostique une tuberculose qui lui coûte un poumon. Démobilisé de l'armée en 1946, il passe cinq années sous traitement médical pour ses blessures et sa maladie.

Desmond Doss décède en 2006 à son domicile à Piémont en Alabama, après avoir été hospitalisé pour des troubles respiratoires, le même jour que l'autre récipiendaire de la Medal of Honor David B. Bleak (en). Il est enterré au Chattanooga National Cemetery (en) à Chattanooga.

« Il était infirmier lorsque le 1er bataillon attaqua un escarpement de 120 mètres de hauteur. Comme nos troupes atteignaient le sommet, un lourd barrage d’artillerie, de mortiers et de mitrailleuses les frappa, infligeant approximativement 75 pertes et conduisit les autres à se replier. Le soldat de première classe Doss refusa de trouver un abri et resta dans l’espace balayé par le feu avec de nombreux blessés, les transportant 1 par 1 jusqu’au bord de l’escarpement et là, les descendit dans une civière, en rappel, le long d’une falaise vers les mains amies. Le 2 mai, il s’exposa à un feu nourri de mortiers et fusils pour secourir un homme blessé à 180 mètres des lignes par le même escarpement ; et deux jours plus tard, il traita 4 hommes abattus en attaquant une grotte fortement défendue, atteignant l’entrée d’une grotte à travers une pluie de grenades à moins de 8 yards (7,32 m) des forces ennemies où il pansa les blessures de ses camarades avant de les évacuer séparément, sous le feu, en 4 voyages. Le 5 mai, il brava sans hésitation le pilonnage d’artillerie et le feu d’armes légères pour assister un officier d’artillerie. Il appliqua des bandages, déplaça son patient à un endroit offrant une protection contre les tirs d’armes légères et, tandis que les éclats d’obus d’artillerie et de mortiers tombaient à proximité, lui administra soigneusement du plasma. Plus tard dans la journée, lorsqu’un soldat américain fut sévèrement touché par des tirs venant d’une grotte, le soldat de première classe Doss rampa jusqu'à lui, à 8 mètres des positions ennemies, lui apporta des soins puis l’emmena en sûreté, à 90 mètres, en étant continuellement sous le feu ennemi. Le 21 mai, lors d’une attaque nocturne sur des hauteurs près de Shuri, il resta en territoire exposé alors que le reste de sa compagnie se mettait à couvert, risquant témérairement d’être pris pour un Japonais infiltré et porta assistance aux blessés jusqu'à ce qu'il soit lui-même sérieusement blessé à la jambe par une explosion de grenade. Plutôt que d’appeler un autre infirmier à couvert, il traita ses propres blessures et attendit cinq heures que des brancardiers le rejoignent et le transportent à couvert. Le trio fut pris dans une attaque de chars ennemis et le soldat de première classe Doss, voyant un homme plus sérieusement blessé à proximité, quitta le brancard et commanda aux brancardiers de porter leur attention sur l’autre homme. En attendant le retour des brancardiers, il fut de nouveau frappé, souffrant cette fois-ci d’une fracture ouverte à un bras. Avec une magnifique force morale, il attacha une crosse de fusil sur son bras fracassé pour en faire une attelle et alors rampa 300 yards (274,32 m) sur un rude terrain jusqu’à l’ambulance. Grâce à son exceptionnelle bravoure et une détermination sans faille face à des conditions désespérément dangereuses, le soldat de première classe Doss sauva la vie de nombreux soldats. Son nom est devenu un symbole dans toute la 77e division d’infanterie et de toute l'armée des Etats-Unis de courage exceptionnel de loin supérieur et au-delà du devoir. »

— (en) US Army Center Of Military History, « Medal of Honor Recipients.World War II

Commentaires

18.07 | 07:36

j'aime tellement cette page

24.12 | 20:15

Merci pour ce travail!

21.05 | 20:05

Bonjour Frère, Voici un lien pour télécharger tous les textes des chants: http...

18.05 | 13:30

bonjour je suis Adventiste du septième jour, je vis en Côte d'Ivoire précisement ...